samedi 19 mai 2012

ودعتهم

Après tant d'années de guerre et de paix, aprés tant d'années d'efforts harassant pour survivre, je voudrai avoir un mot pour toi.

Cette grand mère que j'ai connue, fille de ta mère, petite fille de ses petites filles, je veux te dire pourquoi je l'ai respectée et aimée. Elle a eu plus d'enfant que n'en enfantera le monde, et ils sont tous partis les uns après les autres. Un jour je l'ai entendue se plaindre, pleurer doucement dans un coin, elle chantait, cette chanson que je ne saurai jamais trahir, donc que je ne traduirai même pas.


 je leur ai dit adieu
ils étaient mes enfants
ils sont partis
ils étaient heureux de partir
ils étaient tes frères
tes soeurs sont restées à la maison

j'ai prié sur chacune de vos tombes
toutes les nuits j'ai pleuré sur chacune de vos tombes
il y a longtemps que mes yeux n'avaient pleuré
ce n'était pas des héros, c'était des enfants

je les ai salué comme on salue des héros
je les ai porté au plus haut que j'ai pu
et quand ils sont tombés
je suis tombés plus bas qu'eux

C'étaient mes enfants, mes frères
je les porte tous les jours dans un cœur ensanglanté celle qui les a enfanté voulait des héros
elle les a grondé elle les a fait rire et pleurer
mais elle voulait des hommes aux pays des Mauviettes

Je leur ait grand mère mère sœur et fille
quand l'un tombe que le suivant se porte à sa place
mais que jamais le combat ne s’arrête
je leur ai dit je paierai vos dettes de mon sang, de ma sueur et de mes larmes
mais que jamais l'un de vous ne s’arrête

je leur ai dit grand mère mère sœur et fille
je ne veux dans la lignée de ma race que des Témoins
je serai toujours le dernier d'entre eux
depuis le jour où j'ai choisi le premier

Je leur ai dit le front sur lequel je me bat n'a pas de limite
mais la rage au cœur et fier de mon sang
jamais jamais de ma race un homme ne s'inclinera devant la peur

je leur ai dit je ne suis garant que de moi même
mais dussé je céder à chacun d'entre vous le peu de bien que j'ai fait dans ma vie
que jamais de notre race un homme ne quitte le front
je leur ai ai dit vous n'avez qu'un seul enemi 
quelque soit sa multitude
coupez la tête de la multitude et brulez là
elle brule depuis si longtemps que cela ne se verra pas

Je leur ai dit vous aurez des alliés partout
 quand un seul allié vous suffira toujours
choisissez le seul qui ne fait jamais défaut
celui là seul se chargera des autres

Je leur ai dit au plus profond de vous même
il n'y a plus que lui
l'allié que votre race s'est donné est le plus puissant
je leur ai dit soyez modestes, 
la majesté de votre allié outrepasse toutes les majestés

Je leur ai dit, où que vous alliez il sera
où que vous soyez il est
il est le plus exigeant des amis
le plus solitaire des aimés

je leur ai dit grand mère mère soeur et fille 
Je les veux tous témoins
quelque soit le prix que j'aie à payer
dans ma race
la noblesse est celle du témoignage

 
à mes enfants et petits enfants et neveux qui verront et entendront encore moins que ce que j'ai vu et entendu , je dis ce que cette grand mère disait : les projets de vie doivent inclure l’imminence de la mort. l'immanence de la mort est la réalité même de la vie.

:


samedi 12 mai 2012

les oiseaux en cage

 ملا باسم الكربلائي - دمتي كربلا الليالي الفاطمية33  144

les oiseaux en cage je me suis toujours demandé pourquoi à ouazzane on avait la manie de mettre les oiseaux en cage. C'est une vieille traditiontradition de oiseleur et un métier de ferronier et de menuisier. De manière générale je n'ai jamais eu l'amour des encageurs mais voilà que j'en découvre petit à petit l'esprit même si je n'en ai pas le gout.  la même chose va pour le zoo. je n'ai jamais compris non plus pourquoi l'on va les visiter et quel plaisir on trouve à le faire.

Depuis quelques jours je me trouve ici dans un hôtel au centre de la ville donnant sur la place centrale. Je contemple le bas de la ville avec l'impression d'être regardé par la ville entière. Ce sentiment est tout sauf illusoire, mais surtout cette jolie chambre où tous les jours je rumine les actions que j'aurai pu commettre mais n'ai pas commis me donne matière permanente à réflexion. Ruminer par ex , qui rumine?: الانعام


mais par moment je me fais l'effet d'être un oiseau en cage. étant élève en patience, je réfléchis. le temps venu il est toujours temps d'agir. mais qu'est ce qui se rumine en moi aussi au jour le jour ? et pourquoi aime-t-on mettre les oiseaux en cage et les animaux au zoo.

الأستعباد: est le mot qui me revient l plus crûment à l'esprit. Ce n'est pas vraiment l'animal, mais le potentiel du vivant. Les animaux qui habitent cette ville se nourissent et nourissent leur esprit non de la joie ou d'un bonheur quelconque mais de la contemplation de la souffrance d'un autre ou plus précisément parceque je n'ose imaginer un tel sadisme chez mes cousins, la contemplation du blocage de son potentiel.  en cage, l'oiseau qui ne parcourt pas les milliers de km pour lesquels il a été créé étouffe. Cet étouffement est la source même dont se repaissent ceux qui le contemple. C'est une forme de d'auto médication intensive comme une autre. On dit ici que pour huérir certaines maladies de l'esprit, on recommande de se promener au milieu d'oiseaux en cages et d'écouter le froufrou des ailes des oiseaux qui battent. Une manière comme chez les réducteurs de tête, les jivaros, on réduit ainsi non seulement la tête mais le potentiel de l'être que l'on absorbe et dont on se nourrit.

un être humain en cage, ce n'est pas forcément une perte pour la société. pour peu que l'on ne s'imagine pas qu'un être humain ce n'est que son corps.  En tuant le potentiel de quelqu'un on nourrit son propre porpre potentiel. plus on met d'oiseaux en cage plus on a d'ailes et plus on va loin soi même. L'art de l'oiseleur est un art consommé de la trahison autant que de l'enfermement. une forme de momification de l'esprit d'un vivant.

Ces millions d'oiseaux que sont les enfants n'ont rien de plus peur que de cette prison. La plus grande guerre qui se mène entre les êtres humains n'est certainement pas celle des bombardiers, des canons et des mitraillettes. Ces guerres sont inutiles. Dévastatrices certes mais inutiles. La plus grande guerre est celle où une partie des hommes arrive à convaincre une autre partie des hommes de l'inutilité de son existence. Dés lors l'être n'a plus aucune prise sur son potentiel intéruieur. Il ne peut plus rien faire.

Manger ? pourquoi ? écrire? pourquoi ? prier? pourquoi ? travailler? pourquoi ? dormier? pourquoi ?  aller à droite, à gauche, devant ou derrièrre, pourquoi?  dans cette guerre sans merci, le jeu est d'enfermer l'être dans un double bind, quoiu'il fasse, la réponse est négative; l'être s'étiole, son potentiel ne lui appartient plus.

Mais le potentiel n'est jamais perdu pour tous.  Si je n'ai pas mangé, un autre mangera, si je n'ai pas travaillé un autre travaillera, si je n'ai pas dormi un au autre dormira, si je n'ai pas prié, un autre priera, etc. Tant d'êtres ne nous semblent grands que parce qu'ils se nourissent de notre petitesse, courageux que parce qu'ils se nourissent de notre lacheté, riches que parce qu'ils se nourissent de notre pauvreté, bons que parce qu'ils se nourissent de notre cruauté, pacifiques parce qu'il se nourissent de notre violence, intelligents parce qu'ils se nourissent de notre bêtise (تأكل منه أئفسهم)

le médecin et le psychologue ne vievent-ils pas que de la maladie ? pourquoi faut-il leur payer nos instants de présence? le mécanicien ne vit-il pas que de la panne ?

Dés lors que l'on n'a plus prise sur son propre potentiel interieur, on n'a plus ni objectif ni vision. c'est la mort permanent, en permanence réactualisée, (من كل مكان). c'est le règne de l'errance( الأهواء
l'être est vidé de son interiorité décisionnaire (العقل),qui n'est pas le cerveau chimique. on s'ouvre à tous les vents, on part dans toutes les directions, tout semble inutile, la vie est devenue prison au dehors beaucoup semblent en jouir.

Thé ou café ?

J'adore le café. à vrai dire son odeur à elle seule parfois me suffit. Il y a dans cette odeur quelque chose d'étrange, que les imbéciles ne peuvent comprendre. D'abord il y a la profondeur de l'obscurité dans le café. C'est la nuit. Une nuit sans étoile, une nuit profonde, lointaine, éloignée. C'est la nuit et le café c'est d'une certaine manière le lait lui même. Dans la mesure où les contraires se rejoignent, ce qui fait la nuit fait le jour.  Du café même jaillit le lait et le lait devient café d'une manière ou d'une autre. C'est pourquoi chez les bédouins la réconciliation se fait autour d'un café, même aprés un meurtre ou une prise d'otage. Pourquoi le café veille-t-il à la réconciliation ? ou pourquoi cette plante a-t-elle été prise comme symbole de la réconciliation.
Le coeur de cette plante est je crois en éthiopie ou dans cette région ou ses alentours. Celle où l'on prétend que l'homme a été déposé. C'est depuis longtemps une région à forte densité chrétienne et l'un des premiers refuges des premiers musulmans.  C'est peut être là qu'ils ont découverts le café, si ce n'est que l'arabie était depuis longtemps le lieu de passage des caravanes. Les indications historiques et géographiques sont trés aproximatives, elles ne sont pas vraiment le coeur de cette réflexion.

Si de la nuit jaillit le jour et si le jour est la projection de la nuit, notre vision du ciel est peut être à réviser. La projection classique y voit- une continuité, ce type de vision abordre l'expression d'une projection . Les morts sont projetés parmi les vivants, la nuit est la projection dans le jour, ou faut-il pour être un peu plus précis parce que ce n'est pas de projection qu'il est question ici mais de réflexion (تدبر). La nuit est est-elle projetée dans la nuit? le jour étant arraché à la nuit?

L'indéfinie complexité de cette pensée est à peine pensable.  Puisque les deux gestes sont corrélativement et simultanément impossibles puisque contradictoires. Comment projeter la nuit dans la nuit et en faire jaillir le jour ?

Allons un peu plus loin dans l'imprécision puisque quand on parle de projection c"'est une action que l'on invoque. Il n'y a pas de projection sans projeteur. Donc le régime de l'espace à lui seul ne répond pas à la question, le régime de l'espace est un régime matériel; une dimension avec une hauteur une profondeur, une longueur une épaisseur mais introduit dans le régime de l'action la continuité invoquée par tant s'effondre totalement puisqu'il faut un agissant permanent.  Il y a tant de ruptures entre les différents niveaux, tant de niveaux de ruptures que l'ensemble est tout bonnement insaisissable. Mais continuons à effeuiller.

La nuit comme action est projetée comme action le jour qui en jaillit de que quelle matière ou de quelle action témoigne-t-il. Une mise en lumière de la nuit ? une projection sur la nuit ? une mise en évidence de la nuit projetée? La nuit est projetée en elle même? Le jour est son évidence.

L'évidence du café peut-elle être mise en lumière par autre chose que le lait lui même.

La nuit s'habite, elle est le vêtement dont se vêtent les créatures. Elle est le vêtement qui vient habiller les créatures et donc celui qu'elles vont porter le jour ? Peut être pas?
la nuit est dans le régime matériel, elle est dans le régime de l'action, elle est dans le régime de la consommation (vestimentaire par ex). Les idées s'affolent très vite. C'est de l'océan que l'on extrait l'essentiel de ce que l'on vêt.  Comment vivent ceux qui ne vivent qu'une nuit permanente. Comment serait la vie dans un jour sans fin, ou dans une nuit sans fin?

La nuit est donc dans au moins trois régimes: peut être plus mais les pages du livre ne s'épuiseront jamais.
L'espace est dit multidimensionnel ou à plusieurs plans. Mais la coordination absolue qu'il y a entre les dimensions de l'espace et les dimensions concrètes de l'action humaine la penser ? Je n'essaye même ^pas de un plan pour canaliser cette pensée. Dieu sait que je sais faire des plans. C'est d'étoilement qu'il est question. Le jeu absolu et ce n'est rien moins qu'un jeu et dans la saisie instantanée des scintillements.

Le régime de la pensée s'inscrit peut être là mais qu'en est-il du régime de l'action?

Amant qui perce mon coeur et mes entrailles
sache que je te vois quand tu me vois
t'entends quand tu m'entemds,
te sent quand tu me sens

Amante qui me perce le coeur et les entrailles 
j'entends ta terre depuis mon ciel
comme tu entends mon ciel depuis ta terre
Je ne suis ni pluie ni vent

Petit matin d'émerveillement
la nuit fut si longue de tant d'étoiles affublées
courte de nuit d'étonnement 
de tant de voyages quel récits m'as tu apportté? 

je ne suis ni d'ici ni d'ailleurs
ni nomade ni sédentaire
mon poème est toute ma présence
et de passion je préserve et ta foi est la mienne

tant d'années sont passées depuis hier
que je ne compte plus les siècles, 
ce que tes jours sont à mes nuits 
tes millénaires habillent mes secondes

je fus ainsi tu fus ainsi créé
de si loin tu descend si haut je monte
ici et maintenant là et ailleurs
je suis en toi ce que tu n'es plus tu es en moi ce que je ne suis plus

 

jeudi 10 mai 2012

انا العباس ابو النوماس .. ادوس على المنية



منتديات أبو الفضل العباس عليه السلام




وَاحَـرّ قَلْبـاهُ مـمّنْ قَلْبُـهُ شَبِـمُ
وَمَنْ بجِسْمـي وَحالي عِنـدَهُ سَقَـمُ
ما لي أُكَتِّمُ حُبًّا قَدْ بَـرَى جَسَـدي
وَتَدّعي حُبّ سَيفِ الدّوْلـةِ الأُمَـمُ
إنْ كَـانَ يَجْمَعُنَـا حُـبٌّ لِغُرّتِـهِ
فَلَيْتَ أنّـا بِقَـدْرِ الحُـبّ نَقْتَسِـمُ
قد زُرْتُهُ وَسُيُـوفُ الهِنْـدِ مُغْمَـدَةٌ
وَقـد نَظَـرْتُ إلَيْـهِ وَالسّيُـوفُ دَمُ
فكـانَ أحْسَـنَ خَلـقِ الله كُلّهِـمِ
وَكانَ أحسنَ ما فِي الأحسَنِ الشّيَـمُ
فَوْتُ العَـدُوّ الـذي يَمّمْتَـهُ ظَفَـرٌ
فِـي طَيّـهِ أسَـفٌ فِي طَيّـهِ نِعَـمُ
قد نابَ عنكَ شديدُ الخوْفِ وَاصْطنعتْ
لَكَ المَهـابَـةُ ما لا تَصْنَـعُ البُهَـمُ
ألزَمْتَ نَفْسَكَ شَيْئـاً لَيـسَ يَلزَمُهـا
أنْ لا يُـوارِيَهُـمْ أرْضٌ وَلا عَـلَـمُ
أكُلّمَا رُمْتَ جَيْشـاً فانْثَنَـى هَرَبـاً
تَصَرّفَـتْ بِـكَ فِي آثَـارِهِ الهِمَـمُ
عَلَيْـكَ هَزْمُهُـمُ فِي كـلّ مُعْتَـرَكٍ
وَمَا عَلَيْـكَ بِهِمْ عَـارٌ إذا انهَزَمُـوا
أمَا تَرَى ظَفَراً حُلْـواً سِـوَى ظَفَـرٍ
تَصافَحَتْ فيهِ بِيضُ الـهِنْدِ وَاللِّمـمُ
يا أعدَلَ النّـاسِ إلاّ فِـي مُعامَلَتـي
فيكَ الخِصامُ وَأنتَ الخصْمُ وَالحكَـمُ
أُعِيذُهـا نَظَـراتٍ مِنْـكَ صادِقَـةً
أن تحسَبَ الشّحمَ فيمن شحمـهُ وَرَمُ
وَمَا انْتِفَـاعُ أخـي الدّنْيَـا بِنَاظِـرِهِ
إذا اسْتَوَتْ عِنْـدَهُ الأنْـوارُ وَالظُّلَـمُ
سَيعْلَمُ الجَمعُ مـمّنْ ضَـمّ مَجلِسُنـا
بأنّني خَيـرُ مَنْ تَسْعَـى بـهِ قَـدَمُ
أنَا الذي نَظَـرَ الأعْمَـى إلى أدَبـي
وَأسْمَعَتْ كَلِماتـي مَنْ بـهِ صَمَـمُ
أنَامُ مِلْءَ جُفُونـي عَـنْ شَوَارِدِهَـا
وَيَسْهَـرُ الخَلْـقُ جَرّاهَـا وَيخْتَصِـمُ
وَجاهِلٍ مَـدّهُ فِي جَهْلِـهِ ضَحِكـي
حَتَّـى أتَتْـه يَـدٌ فَـرّاسَـةٌ وَفَـمُ
إذا رَأيْـتَ نُيُـوبَ اللّيْـثِ بـارِزَةً
فَـلا تَظُـنّـنّ أنّ اللّيْـثَ يَبْتَسِـمُ
وَمُهْجَةٍ مُهْجَتـي من هَمّ صَاحِبـها
أدرَكْتُـهَا بجَـوَادٍ ظَـهْـرُه حَـرَمُ
رِجلاهُ فِي الرّكضِ رِجلٌ وَاليدانِ يَـدٌ
وَفِعْلُـهُ مَا تُريـدُ الكَـفُّ وَالقَـدَمُ
وَمُرْهَفٍ سرْتُ بينَ الجَحْفَلَيـنِ بـهِ
حتَّى ضرَبْتُ وَمَوْجُ المَـوْتِ يَلْتَطِـمُ
ألخَيْـلُ وَاللّيْـلُ وَالبَيْـداءُ تَعرِفُنـي
وَالسّيفُ وَالرّمحُ والقرْطاسُ وَالقَلَـمُ
صَحِبْتُ فِي الفَلَواتِ الوَحشَ منفَـرِداً
حتى تَعَجّبَ منـي القُـورُ وَالأكَـمُ
يَا مَـنْ يَعِـزّ عَلَيْنَـا أنْ نُفَارِقَهُـمْ
وَجدانُنا كُلَّ شـيءٍ بَعدَكـمْ عَـدَمُ
مَا كـانَ أخلَقَنَـا مِنكُـمْ بتَكرِمَـةٍ
لَـوْ أنّ أمْرَكُـمُ مِـن أمرِنَـا أمَـمُ
إنْ كـانَ سَرّكُـمُ ما قالَ حاسِدُنَـا
فَمَـا لجُـرْحٍ إذا أرْضـاكُـمُ ألَـمُ
وَبَيْنَنَـا لَـوْ رَعَيْتُـمْ ذاكَ مَعـرِفَـةٌ
إنّ المَعارِفَ فِي أهْـلِ النُّهَـى ذِمَـمُ
كم تَطْلُبُونَ لَنَـا عَيْبـاً فيُعجِزُكـمْ
وَيَكْـرَهُ الله مـا تَأتُـونَ وَالكَـرَمُ
ما أبعدَ العَيبَ والنّقصانَ منْ شَرَفِـي
أنَـا الثّرَيّـا وَذانِ الشّيـبُ وَالهَـرَمُ
لَيْتَ الغَمَامَ الذي عنـدي صَواعِقُـهُ
يُزيلُهُـنّ إلـى مَـنْ عِنْـدَهُ الدِّيَـمُ
أرَى النّـوَى يَقتَضينـي كلَّ مَرْحَلَـةٍ
لا تَسْتَقِـلّ بِهَـا الوَخّـادَةُ الرُّسُـمُ
لَئِـنْ تَرَكْـنَ ضُمَيـراً عَنْ مَيامِنِنـا
لَيَحْـدُثَـنّ لـمَنْ وَدّعْتُهُـمْ نَـدَمُ
إذا تَرَحّلْـتَ عن قَـوْمٍ وَقَد قَـدَرُوا
أنْ لا تُفـارِقَهُـمْ فالرّاحِلـونَ هُـمُ
شَرُّ البِـلادِ مَكـانٌ لا صَديـقَ بِـهِ
وَشَرُّ ما يَكسِبُ الإنسـانُ ما يَصِـمُ
وَشَـرُّ ما قَنّصَتْـهُ رَاحَتـي قَنَـصٌ
شُهْبُ البُـزاةِ سَـواءٌ فيهِ والرَّخَـمُ
بأيّ لَفْـظٍ تَقُـولُ الشّعْـرَ زِعْنِفَـةٌ
تَجُوزُ عِنـدَكَ لا عُـرْبٌ وَلا عَجَـمُ
هَـذا عِتـابُـكَ إلاّ أنّـهُ مِـقَـةٌ
قـد ضُمّـنَ الـدُّرَّ إلاّ أنّـهُ كَلِـمُ